ALUMNI: Marie-Laure Laville, fondatrice de l'agence MLD Consulting
Marie-Laure Laville, intervenante à l’IICP et fondatrice de l’agence MLD Consulting, se lance dans l’entrepreneuriat
Marie-Laure Laville commence par des études d’architecture. Passionnée de dessin, elle estime finalement que ce n’est pas son domaine. Sur les conseils d’un proche, elle intègre l’IICP, école de journalisme et de communication et obtient une maîtrise de « Communication globale ». Cet établissement, elle ne va jamais le quitter, devenant intervenante bien des années plus tard. Aujourd’hui, cette femme très ambitieuse se lance dans l’entrepreneuriat. Pas facile à 50 ans ? Et bien Marie-Laure l’a fait. Elle crée l’agence de communication MLD Consulting, agence éthique de communication d’influence et de relations publiques, spécialisée en B2B et B2C. Son rôle est de conjuguer des services de relation presse et une approche digitale qui répondent aux attentes des entreprises en quête d’audace.
Un projet mûrement réfléchi
De nos jours, l’entrepreneuriat est devenu monnaie courante. Les générations actuelles ont besoin de plus de flexibilité et de liberté, ne plus être asservis à une entreprise et les évènements récents n’ont fait qu’accélérer le phénomène. Le moment était donc propice pour prendre du recul, se réinventer. « L’entrepreneuriat est une forme d’engagement pour donner plus de sens à sa vie et d’accompagner des marques en phase avec des valeurs communes, la société change, il faut savoir s’adapter et faire preuve de résilience. », explique Marie-Laure Laville.
Forte de plusieurs expériences professionnelles, allant d’attachée de presse à la Fédération française de tennis à Directrice de LEWIS France (agence internationale de communication) pendant plus de douze ans, elle met aujourd’hui à profit ses années d’expertise au sein de sa nouvelle société créée en février 2021 : MLD Consulting. ML pour Marie Laure et D pour Digital. La structure allie des services de relations presse à une approche digitale et au respect des impératifs. Mais comment l’experte du secteur a lancé son entreprise ? Proposer un savoir-faire est avant tout le b.a-ba. Ensuite trouver le positionnement de l’agence. En troisième point, réfléchir à l’approche visuelle de la marque : trouver un nom et un logo qui doivent marquer les esprits. Ici, le logo représente un arbre de vie. Ce symbole très fort que l’on retrouve sur des gravures, peintures, broderies ou sculptures, existe depuis le début de l’histoire. Force de la vie, pour Marie-Laure, ce dessin était aussi synonyme d’énergie, d’où ce choix.
Le logo correspondait bien au positionnement. Définir les missions de l’agence était la quatrième étape. Enfin, trouver les clients et donner de la visibilité marquaient la fin du parcours.
« J’étais en réflexion sur ce projet depuis Noël. Le point le plus important est « quelle histoire ? Quelle nouvelle histoire avez-vous envie de vivre ? » Une fois qu’on peut répondre à cette question, tout découle. Cela nécessite une véritable réflexion personnelle. » ajoute-t-elle.
Working girl un jour, working girl toujours
Marie-Laure, c’est une bosseuse. Travaillant pendant plus de vingt ans en agence, on aurait pu penser qu’aujourd’hui, la mère de trois enfants souhaiterait prendre un peu de recul. Mais non ! C’est une véritable working girl qui allie activité professionnelle, rédaction d’un blog, sortie d’un livre et vie familiale. Son entourage a d’ailleurs eu un rôle important dans la réalisation du projet.
Tous les matins, une fois arrivée au bureau, Marie-Laure organise la semaine : « trois jours pour les clients et deux jours pour la prospection » dit-elle. Une fois que le cadre de travail a été délimité, l’actualité est passé au crible : état des lieux des clients, retombées presse, actions menées la veille etc. Pour se faire connaitre, il est important de tout prendre en considération. « Le plus important est la « to do list » le matin ! »
« En ce moment, c’est le début donc je travaille beaucoup, même les week-ends ! Il faut d’une part, orchestrer la communication de l’entreprise et d’autre part, trouver des nouveaux clients. »
En parallèle, elle publie toujours des articles dans son blog intitulé « Un regard positif » qui traite des relations presse et de la communication de façon plus large, qu’elle alimente régulièrement. Conjointement, après la sortie de son premier livre Les relations presse à l’heure du digital, un second va également être publié dans les prochains jours et aura pour thème : le rôle des relations presse et de l’influence en période de crise sanitaire.
Alors le parcours de Marie-Laure Laville vous inspire et vous donne envie d’intégrer les Mastères Communication de l’IICP ?
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